Ce 2 septembre, à Casteau, j’écris ce poste à l’Espace Aristo. Un endroit idyllique dans le fin fond du domaine.
Miam miam, les bonnes pâtes à tartiner ! Les confitures, les marmelades, le miel, le chocolat, …😋
Que du délice, n’est-ce pas ?
Et s’il y avait un secret de grand-mère là-dedans…?
Les bonnes marques à succès doivent raconter une histoire qui passionne.
On n’achète pas des produits, mais bien des histoires qui nous plaisent, nous correspondent et nous émeuvent.
En effet, nous sommes plus facilement fidèles et influençables à une marque qui dégage une histoire qui nous parle. Par ce qu’elle véhicule autour de son produit. Même s’il on sait bien que ce n’est qu’une fiction.
Tout comme moi, vous savez que la confiture « Bonne Maman », est préparée industriellement. Pourtant, son pot et son étiquette écrite avec une police comme si elle était écrite à la main peut vous faire penser qu’elle est réalisée et emballée artisanalement par une grand-mère… L’histoire qu’elle dégage nous plait !
Si vous êtes comme moi, vous vous sentez mieux en l’achetant, car son pot fait confiance et raconte une histoire que l’on a envie d’entendre et que l’on apprécie pour une confiture.
Pourtant, ce qu’elle contient est probablement de qualité identique à une marque concurrente qui ne dégage rien par son emballage, telle une confiture dans un pot en plastique de chez Lidl ou Aldi par exemple.
Avec Michel et Augustin, vous achetez l’histoire et la marque « Michel et Augustin », et non son réel contenu.
Prêt à Manger fait de même avec son emballage en carton indiquant la mention « Préparé sur place avec amour ❤️ », et précisant que les ingrédients choisis sont de qualité (c’est exactement ce que la clientèle veut entendre).
Quand vous allez dans une boulangerie Paul ou Pain Quotidien, elles vous racontent aussi une histoire et vous accueillent dans un environnement que vous appréciez. Pourtant, ces magasins vous vendent des bêtes produits industriels (souvent congelés et réchauffés…). Mais l’expérience et la présentation des mets en cohérence avec l’atmosphère du lieu fait le tout, et vous payez bien cette expérience, cette histoire et non le produit réel.
L’artisan boulanger-pâtissier « Le Bon Choix », situé à Brisbane, vend le rêve de l’artisanat français 🇫🇷 de luxe à l’étranger, en Australie 🇦🇺
Les serveuses disent le célèbre « Bonjour » et « Merci » au lieu du « Hi there » et « Thank you ». Les serveurs doivent connaître d’autres petits mots en français du style « D’où venez-vous ? ».
La musique diffusée dans l’établissement est elle aussi en français.
Leurs sandwichs sont venus 11 euros et les croissants à 4,5€, mais là-bas on n’achète pas le ´bête sandwich’, mais bien tout le cadre et les codes qui vont avec.
Comme vous pouvez le remarquer, même le nom de l’établissement est excellent. Il nous laisse paraître qu’il s’agit de l’endroit où aller. Il diffuse dans notre cerveau le message “oui oui, c’est le bon choix.”

C’est la même chose avec le chocolat, les pralines (bonbons de chocolat) et les parfums.
Souvent, la fabrication de l’emballage coûte même plus cher à concevoir que le contenu lui-même.
Par exemple, pour les parfums, leurs affiches et vidéos publicitaires ressemblent très souvent à une affiche de film avec une histoire derrière, souvent jouées par des acteurs professionnels de films.
En réalité, un film vend la même chose qu’un parfum.
Comment appliquer la même chose ? 🤔
Comme vous le voyez, pour augmenter la valeur de quelque chose, vous devez raconter une histoire que le consommateur veut entendre.
Vous devez créer un univers autour de votre marque. Cela peut même rendre votre produit biologique et l’emballer dans une jolie boîte racontant la manière dont le produit a été créé et reflétant la nature.
Vous pouvez aussi suivre un effet de mode (tels que les produits vegan, végétariens, biodégradables, équitables, …).
Attention tout de même… ⚠️
Raconter une histoire peut s’avérer très efficace. Cependant, vous ne devez pas tromper le consommateur. Le consommateur est tout aussi intelligent que vous, et si un jour il apprend que vous dites des informations fausses, il se sentira trahi et ne reviendra plus vers vous (ainsi que son entourage).
Une histoire peut être une fiction, elle peut raconter les convictions, les codes et les valeurs de votre clientèle, mais vous ne devez pas promettre quelque chose que vous ne faites ou n’offrez pas.
Le client n’est jamais un idiot ou un abruti. Il veut simplement avoir ce qui correspond parfaitement à ses besoins.
☕️ L’exemple d’un café tendance

La note de la fin 🎼
Une histoire à succès doit vendre une expérience unique qui colle aux codes de la clientèle visée, mais ne doit en aucun cas mentir à ce que vous affirmez.